Pivot et Volte-Face

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Pivot & Volte-Face
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Contexte
Date(s) : Printemps 1137 (approx. 12-13 Mars 1137)
Lieu(x) : Salsburg
Forces en présence
Protagonistes : Marcelin Guistique, Murmure des Bois, Pestus Krokenstein
Antagonistes : Galt de Brestor, Méron (mention)
Autres : Épithète Ragéclat

Arc de la résistance

OriginesRetour à la réalité


Pivot & Volte-Face raconte le moment où Marcelin Guistique, Murmure et Pestus Krokenstein entrèrent à Salsburg, en Perrasie, afin de faire propager l'idée de la résistance.

12 Mars

11:30

Le groupe formé de Marcelin Guistique, Murmure, Pestus Krokenstein, Félonariel et Silf arrivent aux abords de la ville de Salsburg. Ils se mirent d'accord, que la ville, compte tenu de sa petite taille, pouvait être désavantageux pour le groupe qui serait rapidement reconnu. Le groupe décida de se séparer : Félonariel et Silf contourneront la ville avec l'âne Kragark et les autres iraient infiltrer la cité. De plus, Marcelin, Murmure et Pestus choisissent des pseudonymes afin de ne pas se faire prendre. ils deviennent respectivement Eskar, Fridolin et Bonniface.


12:00

Leur entrée dans la ville se fit sans encombre. Rapidement, ils rejoignent la seule taverne de la ville. Le groupe remarqua en même temps que l'ambiance est vide, ce à quoi Eskar plussoie, il se rappela de la ville avant l'invasion de l'Arthon, qui était beaucoup plus animée.

A la taverne, ils croisent Épithète, renégat travaillant pour Sony Silver. Ce dernier remit au groupe une note de Sony donnant une piste permettant de renverser le pouvoir en place. Au même moment, un lieutenant arthonnien rentre dans la taverne, et s'adresse au tavernier tout en lui montrant un portrait et lui demandant si il reconnaît le visage. Le tavernier répondant par la négative, le lieutenant finit par partir. Arrivé sur le seuil de la porte, il désigne Épithète en lui sommant de venir pour un interrogatoire. Épithète acquiesça et rejoignit le lieutenant.

Soudain, un cri aigu retentit, et le groupe fonça dehors pour voir la situation. Ils virent Épithète et le lieutenant allongés par terre. Après un examen rapide par Bonniface, il comprit que le lieutenant est mort, tandis que Épithète n'a été qu’assommé.

La garde accompagné du bourgmestre, Galt de Brestor, arriva quelques instants plus tard. Le bourgmestre ordonna l'arrestation immédiate d'Épithète et ordonna que le corps soit transporté à la morgue. Bonniface objecta, affirmant qu'il est médecin compétent, et qu'il était nécessaire de faire un rapport préliminaire sur la scène du crime. Bonniface découvrit que la victime a été assassinée au niveau de la poitrine, et qu'une dague a été plantée dans le crâne. La dague semblait correspondre à la dague possédée par Épithète.

La fouille du corps permit au groupe de trouver une autorisation de permission donnée par le responsable des affaires coloniales. Ils apprennent ainsi que la victime était Berth de Viodemme, qu'il était lieutenant arthonnien, et qu'il était en permission ce jour-là pour aider à emménager avec sa femme et sa fille.


13:00

Apprenant que le procès aura eu lieu le lendemain, Eskar jura de défendre Épithète. L'examen de la scène du meurtre par Fridolin permit à ce dernier d'émettre des suspicions sur le meurtre en lui-même. Il trouva que le clocher en porta-faux était vide, la cloche ayant été détachée, et que des traces de sang furent retrouvés sur la structure en bois du clocher.

Le groupe prit le chemin de la maison où la femme et la fille de la victime habitait. Ils découvrirent que la maison n'a pas été utilisée depuis des jours, comme observa Eskar sur la couche de poussière et les fruits en état de décomposition. Suspectant l'implication de la famille, le groupe interrogea les riverains qui se souviennent de la femme et de la fille qui avaient emménagé quelques semaines plus tôt. Un maraîcher affirma également que la fille était toujours accompagnée de sa mère, mais qu'elles ne se montrèrent plus depuis les deux dernières semaines.

Eskar suggérant de revenir aux fondamentaux, à savoir trouver le mobile, l'arme du crime et le coupable, le groupe enquêta l'abattoir, dont le lieu était ouvert à quiconque qui avait besoin d'abattre des animaux. Ils trouvèrent du sang encore frais, alors que les commerçants attestaient qu'aucune bête n'a été abattue aujourd'hui. Les examens balistiques de fortune effectués par Bonniface rendaient probable que le meurtre ait lieu ici. Néanmoins, aucune arme ne fut trouvée.

15:00

Le groupe se rendit à la caserne afin de pouvoir parler à Épithète. Il raconte que le lieutenant l'a emmené dehors pour lui poser des questions, et qu'il n'a plus eu de souvenirs après. Le groupe souhaitant interroger le témoin, la demande fut refusée pour éviter toute déstabilisation. Fridolin suggéra de fouiller le bureau du bourgmestre, mais à la nuit tombée, car ce dernier était suspicieux.


21:00

Fridolin grimpa sur le mur ouest du palais du bourgmestre. Sa fouille lui permit de retrouver des correspondances avec Méron, colonel arthonnien ayant fait subir des atrocités à la population de Lester. N'ayant que des éléments incomplets sur l'affaire, le groupe compta sur la déposition du témoin lors du procès afin de faire pencher sur la balance.


13 Mars

09:00

Eskar, Fridolin et Murmure se placèrent du côté de la défense, sur une scène légèrement surélevée et observée par toute la population de la ville venue voir le procès. Galt de Brestor, bien que bourgmestre, avait décidé de se charger du dossier. Il commença par faire sa déclaration liminaire qui résume les faits, ce à quoi la défense acquiesce.

Galt fait venir son témoin. Il s'agit de Marie de Viodemme, la femme de la victime. Elle raconte ce qu'elle a observée la veille : sur son trajet pour le palais afin d'avoir des nouvelles de sa fille, elle entend subitement un bruit sourd. Se retournant pour voir la source du bruit, elle prend en flagrant délit Épithète qui assassine d'un violent coup de dague la victime, qui s'effondre. Fridolin objecta car le bruit qu'elle a entendu ne pouvait exister, car les clients de la taverne et la défense n'avaient entendu un tel bruit. Galt rétorqua que cela était bien possible, compte tenu de l'acoustique des murs et des tests effectués.

Alors que le témoin allait reprendre sa déposition, Bonniface objecta en pointant une nouvelle contradiction : l'hémorragie que la victime a subi lui a fait perdre énormément de sang, ce qui n'a pas été retrouvé sur le lieu supposé du crime. Soulevant l'hypothèse que le crime ait lieu à un autre endroit, soit l'abattoir compte tenu des traces de sang retrouvés, Galt infirma cette idée à l'aide d'un contre rapport qui explique que le tabard pouvait très bien absorber tout le sang, et que le sang qui fut retrouvé à l’abattoir pouvait provenir de n'importe qui.

Le juge allant prononcer son verdict, Eskar objecta en affirmant que le témoin devait continuer sa déposition. En creusant dans ses dires Eskar découvrit que le témoin ne connaissait pas le nom de sa fille, ce qui lui parut intriguant. Soulevant une incohérence improbable, Galt répondit qu'il s'agissait d'une simple erreur provenant des archives. Bonniface rétorqua en montrant l'autorisation de permission donnée par l'état-major arthonnien, qui montre bien que la fille de la victime s'appelait bien Esme. Le juge demandant quel lien cette erreur avait à faire avec le procès, Bonniface répondit que le témoin était en réalité une usurpatrice et que donc son témoignage ne pouvait être pris en compte.

Galt répondit que cela n'avait aucune gravité sur l'usurpation d'identité, le juge acquiesça en demandant une preuve du lien entre ce fait et le meurtre, ce à quoi la défense ne pouvait le montrer. Au moment de donner son verdict, Fridolin objecta en mettant en évidence le caractère improbable de l'usurpation. Il se demanda sur les raisons de la personne à vouloir prendre l'identité d'un proche de la victime. Il déduisit qu'il fallait une tierce personne pour obliger le témoin à prendre une telle identité. Fridolin affirma alors que la seule personne qui pouvait avoir une telle raison de faire cela était le bourgmestre lui-même. Dès-lors Fridolin expliqua tout ce qui découla de cette déduction : que Épithète soit en réalité un bouc émissaire, que la scène du crime soit bien l'abattoir.

Malheureusement, les explications circonstancielles ne permirent pas au juge de tenir compte des affirmations de Fridolin. Alors que la sentence allait à nouveau tomber, Eskar objecta en demandant la déposition d'un nouveau témoin. Eskar croyait en la théorie formulée par Fridolin, or, pour pouvoir donner un coup décisif, il fallait le témoignage de la seule personne ayant vu la victime avant son meurtre : le tavernier. Galt n'objecta pas et le juge demanda 15 minutes de pause, le temps d'aller chercher le tavernier.


11:00

Le tavernier arrivant à la barre, Eskar proposa à Bonniface de faire le contre interrogatoire. Ce dernier n'apprit rien de plus que ce qu'ils avaient observé le jour du meurtre. Néanmoins, la description du tavernier sur l'avis de recherche montré par la victime a fait surgir un maraîcher qui réussit à témoigner. Il raconta que la description donnée correspond trait pour trait à la femme de la victime. Le juge demandant si cet élément est pertinent, Fridolin acquiesça en demandant à l'usurpatrice ses faits et gestes durant ces derniers jours. Coincée, elle avoua qu'elle n'est en réalité qu'une domestique. Le bourgmestre lui avait demandé de jouer le rôle de la femme de la victime, sans dire pourquoi. Fridolin accusa à nouveau le bourgmestre en s'appuyant sur un relevé d'empreinte de fortune effectuée sur le lieu du crime. En comparant avec celles du bourgmestre, il vit que les formes correspondent.

Or, Galt rétorqua que les formes peuvent être identiques et pourtant provenir de personnes différentes. Alors que tout semblait être fini, Eskar objecta à nouveau. Il se souvint de l'affirmation de Galt qui démontra que tous les soldats étaient en poste le jour du meurtre, et que la victime était bien Berth de Viodemme. Or Eskar montra l'arrêté Arthonnien qui stipule que les bourgmestres font également partie du corps militaire et sont au grade de lieutenant. De plus Eskar souleva la disparition de l'avis de recherche, qui devait se retrouver lors de la fouille du corps.

Face au refus du bourgmestre de vouloir permettre la fouille de son palais, Eskar n'eut autre choix que de haranguer la foule afin d'avoir le soutien populaire. Réussissant, la population de Salsburg s'engouffra dans le palais, avec à leur tête la défense. Fridolin fouillant le jardin, remarqua qu'un parterre de fleurs furent fraichement plantés et ordonna au jardinier de creuser à cet endroit. Ils découvrirent avec stupeur les corps de la femme de la fille de la victime.

Les soldats, arrêtèrent, sous la pression de la foule, Galt de Brestor et l'emmenèrent au bûcher.


12:30

Au moment de l’exécution du bourgmestre, Eskar montra sa vraie identité, et Galt lui jura malheur. Ne tenant pas compte de cela, Eskar harangua la foule, affirmant que tout n'était pas perdu, et qu'il était possible pour la Perrasie de ne plus être sous le joug de l'Arthon. A partir de ce jour, Eskar décida de garder ce nom, en souvenir de cet évènement, et en ajoutant 'de Sals', en référence à sa ville natale qu'il a réussi à libérer du bourgmestre.